Surf, le feu sacré
Réalisé par Benjamin Morel et Christophe Bouquet
Pratiqué par les Polynésiens depuis des milliers d’années, le surf est plus qu’un sport : la culture du peuple de l’eau, engloutie à la fin du XIXe siècle par le colonialisme occidental. Et pourtant, en un siècle, il est devenu sport olympique, ressuscité grâce à quelques légendes venues des marges et pratiqué par des millions de passionnés autour du monde. Pour les Jeux olympiques de Paris, la compétition retournera là où le surf est né : à Tahiti sur la plus belle vague du monde, Teahupo’o.
Bande-annonce
Lors des Jeux olympiques de 2024, les meilleurs surfeurs de la planète s’affronteront à 20 000 km de Paris, à Tahiti, là où le surf est né. Le frisson de la compétition accompagnera une revanche sur l’Histoire.
Le surf prend ses racines en Polynésie. À Hawaii et Tahiti, glisser sur les vagues n’est que le prolongement d’une maîtrise unique de l’océan, acquise durant le peuplement des îles du Pacifique sur plus de 3000 ans. Bien plus qu’un sport, le surf est l’expression d’une culture, celle du peuple de l’eau, les Polynésiens.
Aujourd’hui pratiqué par des millions de passionnés, le surf a gagné sa place olympique à coup d’exploits, de révolutions et de conquêtes d’espaces sauvages. À travers les siècles et aux quatre coins du monde, le film part à la rencontre de surfeurs d’hier et d’aujourd’hui : Duke Kahanamoku, jeune hawaiien devenu la première légende du surf ; Miki Dora, roi de Malibu refusant les diktats de la société ; Lisa Andersen, première femme à s’imposer dans le monde masculin du surf ; Laird Hamilton et Kelly Slater, repoussant les limites de la discipline ou encore Kauli Vaast, Vahine Fierro et Johanne Defay, en route pour les JO 2024. À l’aide d’images d’archives époustouflantes et d’entretiens exclusifs, les pionniers du surf et les prétendants au titre olympique racontent comment cette culture polynésienne a conquis le monde entier.
Les réalisateurs Benjamin Morel et Christophe Bouquet (également au commentaire) s’appuient sur cette dualité pour raconter, de façon inédite, l’histoire de ce sport différent. (…) Très vite, on apprécie la différence de ton. Ainsi, devant la caméra, Vahine Fierro et Kauli Vaast, deux surfeurs professionnels sélectionnés pour les JO, ne parlent pas de performance mais de respect, de spiritualité et du mana, le feu sacré issu de l’union des contraires – Le Monde
Le film est accessible aux néophytes du néoprène mais plaira également aux accros de la wax grâce à la richesse de ses archives, comme cette séquence rare où l’on voit le pionnier du surf Duke Kahanamoku, debout sur une planche, en 1906. De Justine Dupont, chasseuse de grosses vagues, à Laird Hamilton, waterman accompli, les nombreux témoignages rappellent la passion mystique qui anime les surfeurs du monde entier, d’hier et d’aujourd’hui – Télérama
Souvent, le sport de haut niveau révèle l’âme d’un peuple. Ce qu’on peut voir par ce film époustouflant sur le surf. (…) On croit qu’on va nous parler de muscles mais c’est d’âme qu’il est question – Le Figaro
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